ENRICHISSEMENT DE LÕURANIUM

 

 

INTRODUCTION

 

De nos jours de nombreuses sources  dՎnergies sont ˆ la disposition de lÕhomme notamment lՎnergie nuclŽaire, une Žnergie puissante et utilisable dans de nombreux domaines.

Cette Žnergie sÕobtient aprs de multiple opŽration tel que lÕextraction de lÕuranium et lÕenrichissement de celui ci. Ces opŽrations nŽcessitent de nombreux moyens techniques et parfois complexe et un effort financiers important.

 

 

QuÕest ce que lՎnergie nuclŽaire ?
LՎnergie nuclŽaire est localisŽe dans les noyaux des atomes. Ces noyaux, 100 000 fois plus petits que les atomes eux-mmes, sont constituŽs de particules plus ŽlŽmentaires Š les protons et les neutrons Š trs fortement liŽs entre eux. De mme que la liaison des atomes en molŽcules est la source de lՎnergie chimique, la liaison des protons et neutrons en noyaux par des forces nuclŽaires est la source de lՎnergie nuclŽaire. Une rŽaction nuclŽaire, en transformant les Ždifices des noyaux atomiques, sÕaccompagne ainsi dÕun dŽgagement de chaleur. CÕest ce mŽcanisme qui produit au cĻur du Soleil, par fusion des noyaux dÕhydrogne en noyaux dÕhŽlium, la chaleur qui sera ensuite rayonnŽe. Dans les centrales ŽlectronuclŽaires, les scientifiques utilisent une autre rŽaction nuclŽaire, la fission des noyaux dÕuranium, qui les transforme chacun en deux autres noyaux environ deux fois plus petits ; une partie de la chaleur produite est convertie en ŽlectricitŽ.

 

QuÕest ce que lÕuranium enrichi ?

 L'uranium naturel, tel qu'il est extrait du sol, est constituŽ essentiellement de deux isotopes : l'uranium 238 pour 99,3% et l'uranium 235 pour 0,7%. Or seule cette toute petite fraction, l'uranium 235, donne lieu ˆ fission sous l'impact des neutrons et constitue ainsi la source d'Žnergie des centrales nuclŽaires. On sait rŽaliser des rŽactions en cha”ne avec de l'uranium naturel, au sein d'empilements de graphite ou dans des cuves emplies d'eau lourde. Par contre, les rŽacteurs les plus rŽpandus dans le monde actuellement, qui utilisent l'eau ordinaire (l'eau lŽgre) comme modŽrateur, ne peuvent fonctionner que si l'uranium de leur combustible contient au moins 3 % d'uranium 235. Leur alimentation nŽcessite donc d'augmenter au prŽalable la proportion de l'isotope 235 dans l'uranium.
Il est clair que ceci ne peut tre fait facilement, puisque, par dŽfinition, des isotopes se comportent de faon identique dans toutes les rŽactions chimiques aux quelles ils sont soumis. Il faut donc avoir recours ˆ des procŽdŽs physiques particuliers, tels que la diffusion gazeuse ou l'ultracentrifugation. C'est l'opŽration d'enrichissement. Cette opŽration d'enrichissement qui produit de l' uranium enrichi entre 3 et 5 % se fait en France ˆ l'usine Georges Besse du Tricastin.
Il ne faut pas confondre cet uranium enrichi avec l'uranium trs enrichi (plus de 90% d'uranium 235) utilisŽ dans les armes nuclŽaires et fabriquŽ dans des installations spŽcialisŽes.

 

Ou trouve tÕon lÕuranium ?

L'uranium est prŽsent dans diffŽrents types de minerais, notamment dans les massifs granitiques. A l'Žchelle de notre plante il est environ 50 fois plus abondant que le mercure et 1000 fois plus que l'or. Par contre, sa concentration dans un gisement donnŽ est gŽnŽralement faible, de l'ordre, sauf exception, du %.
On l'extrait de carrires ˆ ciel ouvert ou de galeries souterraines. En France, les gisements sont en voie d'Žpuisement ou n'offrent pas actuellement de conditions d'exploitation satisfaisantes Žconomiquement. Aujourd'hui les principaux gisements exploitŽs se situent au Niger, en Australie, au Canada et au Kazakhstan. Des quantitŽs importantes d'uranium existent dans l'eau des ocŽans. Mais cet uranium ne pourrait tre extrait qu'ˆ des cožts nettement plus ŽlevŽs que les prix actuels.

Il ne faut pas confondre cet uranium enrichi avec l'uranium trs enrichi (plus de 90% d'uranium 235) utilisŽ dans les armes et fabriquŽ dans des installations spŽcialisŽes.

de lÕuranium

 

 

 

 

L'Uranium, ˆ l'Žtat naturel ou lŽgrement enrichi dans son isotope 235, est le combustible des centrales nuclŽaires. Le plutonium, qui rŽsulte de la fission et des transformations de l'uranium, peut tre Žgalement dŽfini comme un combustible nuclŽaire. Mais il est beaucoup moins utilisŽ, ˆ l'heure actuelle, que l'uranium.
MŽtal gris et dur, l'uranium est relativement rŽpandu dans l'Žcorce terrestre.

 

 

 

 

 

 

 

1”) LES DIFFƒRENTES TECHNIQUES

 

a.       Par laser

b.      LÕultracentrifugation

c.        La diffusion gazeuse

 

Introduction

 

Pour utiliser lÕuranium dans la plupart des centrales nuclŽaires de puissance, on doit prŽalablement lÕenrichir, cÕest-ˆ-dire augmenter la proportion de lÕisotope 235 (lÕUranium ˆ  lՎtat naturel contient environ 99,3% dÕUranium 238 et 0,7% dÕUranium 235). Il faut que lÕuranium soit enrichi ˆ 3,5 % dÕUranium 235. Les principaux procŽdŽs dÕenrichissement sont la diffusion gazeuse dÕun composŽ chimique de lÕuranium ˆ travers une paroi poreuse, lÕultracentrifugation (rotation ˆ grande vitesse dÕun cylindre contenant un composŽ chimique gazeux de lÕuranium) et lÕenrichissement par laser (illumination de la vapeur dÕuranium par un faisceau laser ajustŽ pour ioniser sŽlectivement lÕisotope 235). Ce sont ces diffŽrentes techniques que nous allons Žtudier et dŽvelopper dans cette partie.

 

 

a.     Par laser (voir le schŽma ˆ la fin de cette partie.)

 

Les recherches sur le procŽdŽ dÕenrichissement de lÕuranium par laser ont ŽtŽ menŽes ˆ partir du milieu des annŽes 1980, en parallle aux Etats-Unis (programme Avlis)  . En France (programme SILVA ŠSŽparation Isotopique par Laser de la Vapeur Atomique) Et au Japon, en vue de dŽvelopper une technologie plus compŽtitive et moins consommatrice dՎnergie que la diffusion gazeuse, procŽdŽ mis en Ļuvre industriellement en France ˆ lÕusine Eurodif depuis 1979. L'enrichissement par laser est une technologie trs complexe, Ēqui ne sera pas utilisŽe industriellementČ, explique le Commissariat ˆ l'Žnergie atomique (CEA) franais. Nous allons cependant prŽsenter cette technique. Voici la description du projet SILVA dont les recherches ont ŽtŽ effectuŽes par le CEA et se sont achevŽes en 2003 :

 

Tout dÕabord la vaporisation de lÕuranium impose que lÕuranium mŽtallique soit portŽ ˆ 3000 ”C. On effectue ce chauffage ˆ lÕaide dÕun canon ˆ Žlectrons dont on incurve le faisceau, afin quÕil atteigne le lingot dÕuranium qui se trouve dans le creuset (voir schŽma).

Les atomes dÕuranium qui sont Žmis dans un vide poussŽ se propagent jusquՈ une zone o ils sont ŽclairŽs (afin de les exciter ou pour les ioniser par transfert dՎnergie) : soit on excite sŽlectivement lÕuranium 235 en irradiant le gaz ˆ lÕaide de flashes laser, puis on ionise les atomes excitŽs souvent avec dÕautres flashes laser, soit on ionise directement les atomes dÕuranium 235. Cette manipulation est rŽalisable car, les deux isotopes : U235 U238 nÕont pas les mmes Žcarts entre leurs niveaux dՎnergie. Les rŽglages en longueur dÕonde doivent tre trs prŽcis (lՎcart entre les longueurs dÕonde est de 25 pm). De plus, la puissance laser doit tre suffisante : le rendement industriel du sŽparateur en dŽpendCette ionisation obtenue, lÕuranium U devient lÕion U+, un champ Žlectrique attire donc les ions sur des plaques collectrices chargŽs nŽgativement. Les lingotires comme la plaque de toit sont ˆ une tempŽrature supŽrieure ˆ 1100”C. Les mŽlanges dÕuranium 235 et 238 y  sont recueillis ˆ lՎtat liquide : mŽlange enrichi en 235 dans les lingotires situŽes sous les plaques collectrices, mŽlange appauvri en 235 au niveau de la plaque de toit.

Dans ce procŽdŽ, on ne cherche pas ˆ collecter de lÕuranium 235 pur car cette collecte supposerait quÕaucun atome de 238 ne puisse atteindre les lingotires ce qui est impossible. DÕautre part, le bon fonctionnement des centrales nŽcessite un mŽlange ˆ 3,5% en 235.

 

MalgrŽ avoir dŽmontrer la fiabilitŽ de cette technique, le CEA nÕa pas jugŽ suffisant le dŽveloppement technologique du procŽdŽ SILVA pour garantir la compŽtitivitŽ industrielle de lÕenrichissement de lÕuranium. En effet, la mise au point du laser ˆ ŽtŽ jugŽ trop cožteuse.

Cependant, malgrŽ le refus de produire cette technique industriellement, le CEA a effectuŽ des essais. En effet, quelque 200 kg dÕuranium enrichi ˆ teneur isotopique significative ont ŽtŽ produits en novembre 2003, avec environ une tonne dÕuranium appauvri obtenue en parallle, et lÕensemble des paramtres clŽs du procŽdŽ ont ŽtŽ mesurŽs conformes aux valeurs attendues.

La technique la plus en vue pour le moment reste lÕultracentrifugation, technique que nous allons maintenant expliquer.

 

 

Ė noter que le canon ˆ Žlectrons projette des Žlectrons sur le lingot dÕuranium afin de le faire chauffer. Ce canon est alimentŽ par une tension continue U telle que lUl=30 kV. Ainsi quÕune vitesse dÕenviron 108 m.s-1

 

 

b.    Par ultracentrifugation

 

LÕultracentrifugation est la technique la plus en vue pour le moment. En effet, la technique par laser, comme nous lÕavons expliquŽe au-dessus, ne sera pas, pour le moment, utilisŽe industriellement et, la technique par diffusion gazeuse va tre arrtŽ comme nous le verrons dans la partie suivante.

Cette technique ˆ ŽtŽ appliquŽe pour la premire fois par en 1935 par M.Beams, ˆ la sŽparation des isotopes de chlore. Il faut cependant attendre les annŽes 1958-1960 pour voir un dŽveloppement significatif de lÕultracentrifugation.

LÕultracentrifugation a pour but dÕutiliser la force centrifuge pour sŽparer, compte tenu de leur masse diffŽrente, les isotopes 238 et 235 de l'uranium. En effet, lÕuranium 235 est moins lourd que lÕuranium 238, comme lÕindique leur nom ces deux isotopes on des masses respectives de 235 et 238 g.mol-1 . Cette technique est rŽalisŽe ˆ lÕintŽrieur dÕun bol tournant ˆ grande vitesse. LÕhexafluorure dÕuranium (UF6) (uranium sous forme gazeuse) est introduit a lÕintŽrieur du bol, un effet de cascade est combinŽ avec la vitesse du bol. Ce bol tournant est appelŽ centrifugeuse. Ces machines ont la particularitŽ de consommŽe trs peu dՎnergie. Compte tenu de leurs tailles diffŽrentes les atomes dÕuranium 238 (les plus lourds) sont situŽs le plus ˆ gauche dans la centrifugeuse et les atomes dÕuranium 235 sont situŽs le plus au centre de la centrifugeuse. On peut donc rŽcupŽrer facilement les atomes dÕuranium 235.

Cette technique est de plus en plus utilisŽe, en effet le gouvernement ˆ dŽcidŽ que lÕultracentrifugation serait la technique qui remplacerait la technique par diffusion gazeuses dans un futur proche.

CÕest cette technique que nous allons maintenant expliquer.

 

c. Par diffusion gazeuse

 

La technique par diffusion gazeuse est une des plus anciennes techniques de sŽparation, utilisŽ ds 1920 par Lindemann, Aston et Harkins, puis par Hertz en 1932 pour sŽparer les isotopes du nŽon. Cette technique fut appliquŽe ˆ lÕuranium en 1943 aux Etats-Unis, elles assure aujourdÕhui 98% de la capacitŽ dÕenrichissement mondial et possde donc les rŽfŽrences industrielles les plus compltes.

Ce procŽdŽ tire parti du passage prŽfŽrentiel des molŽcules les plus lŽgres dÕun mŽlange gazeux ˆ travers une paroi poreuse dont le diamtre des pores est petit par rapport au libre parcours moyen des molŽcules. Le composŽ utilisŽ est lÕhexafluorure UF6 , gazeux ˆ la pression atmosphŽrique au-dessus de 56”C, relativement stable mais corrosif et rŽagissant avec les composŽs hydrogŽnŽs, et de surcro”t toxique. Les atomes dÕuranium 235 Žtant moins gros que ceux de 238, ils arrivent plus rapidement en haut de la Ē cheminŽe Č utilisŽe par cette technique. Les usines chargŽes de cette technique travaillent ˆ une tempŽrature assez ŽlevŽe, de lÕordre de 100 ˆ 150”C, pour Žviter la cristallisation de lÕhexafluorure, cela pose donc de nombreux problmes de conditionnement et de ventilation, il en rŽsulte une trs forte consommation dՎnergie de lÕordre de 2500kWh. LÕusine principale chargŽe de cette technique est lÕusine Georges Besse, usine qui arrive au terme de son Žtat de fonctionnement et qui va tre fermŽe par le gouvernement dans les annŽes ˆ venir. Cette technique est de plus en plus remplacŽe au profit de lÕultracentrifugation.

 

 

 

Le cycle du combustible du nuclŽaire

 

 

L'Uranium, ˆ l'Žtat naturel ou lŽgrement enrichi dans son isotope 235, est le combustible des centrales nuclŽaires. Le plutonium, qui rŽsulte de la fission et des transformations de l'uranium, peut tre Žgalement dŽfini comme un combustible nuclŽaire. Mais il est beaucoup moins utilisŽ, ˆ l'heure actuelle, que l'uranium.
MŽtal gris et dur, l'uranium est relativement rŽpandu dans l'Žcorce terrestre.

 

 

 

 

 

 

Enrichissement de lÕuranium        ( 6 points )

Pour cet exercice  lÕusage des calculatrices est interdit

 

LÕuranium naturel est un mŽlange dÕisotopes constituŽ ˆ 99,3 % dÕuranium 238. LÕuranium 235, le seul qui soit susceptible de subir la fission, ne correspond quÕau 0,7 % restant. Pour le bon fonctionnement des centrales nuclŽaires, il est donc nŽcessaire dÕenrichir lÕuranium naturel en uranium 235 en faisant passer le pourcentage de ce dernier ˆ 3,5 %.

Le texte ci-dessous dŽcrit le nouveau procŽdŽ SILVA, SŽparation Isotopique par Laser sur de la Vapeur Atomique.

 


Tout dÕabord la vaporisation de lÕuranium impose que lÕuranium mŽtallique soit portŽ ˆ 3000 ”C . On effectue ce chauffage ˆ lÕaide dÕun canon ˆ Žlectrons dont on incurve le faisceau, afin quÕil atteigne le lingot dÕuranium qui se trouve dans le creuset (voir schŽma).

 

Les atomes dÕuranium qui sont Žmis dans un vide poussŽ se propagent jusquՈ une zone o ils sont ŽclairŽs : soit on excite sŽlectivement lÕuranium 235 en irradiant le gaz ˆ lÕaide de flashes laser, puis on ionise les atomes excitŽs souvent avec dÕautres flashes laser, soit on ionise directement les atomes dÕuranium 235. Les rŽglages en longueur dÕonde doivent tre trs prŽcis et la puissance laser doit tre suffisante : le rendement industriel du sŽparateur en dŽpend.

 

Cette ionisation obtenue, un champ Žlectrique attire sur des plaques collectrices les cations formŽs. Les lingotires comme la plaque de toit sont ˆ une tempŽrature supŽrieure ˆ 1100”C. Les mŽlanges dÕuranium 235 et 238 y  sont recueillis ˆ lՎtat liquide : mŽlange enrichi en 235 dans les lingotires situŽes sous les plaques collectrices, mŽlange appauvri en 235 au niveau de la plaque de toit.

 

Le prototype utilise un canon ˆ Žlectrons dans lequel la haute tension continue U accŽlŽratrice des Žlectrons est telle que  = 30 kV

DonnŽes complŽmentaires :  masse de lՎlectron  m =  9,110 kg

                                           charge ŽlŽmentaire   e = 1,610 C

Remarque : malgrŽ la vitesse ŽlevŽe des Žlectrons, on admettra que les relations de la mŽcanique classique leur sont applicables.

 

 

 

I. LA VAPORISATION

 

1. a. Expliquer succinctement pourquoi les Žlectrons issus dÕun canon ˆ Žlectrons peuvent vaporiser un mŽtal .

1. b. En nŽgligeant la vitesse des Žlectrons ˆ lÕentrŽe du canon, calculer lÕordre de grandeur de leur Žnergie cinŽtique et de leur vitesse ˆ la sortie du canon.

 

2. a. Entre le canon ˆ Žlectrons et le creuset, les Žlectrons traversent une rŽgion o rgne un champ magnŽtique B uniforme perpendiculaire ˆ leur trajectoire circulaire indiquŽe sur le schŽma. PrŽciser le sens du champ B.

2. b. Si lÕon double la valeur du champ magnŽtique les valeurs des grandeurs suivantes sont-elles modifiŽes ? Si oui, comment ? Justifier.

            - la vitesse des Žlectrons ˆ lÕarrivŽe dans le creuset

            - le rayon de la trajectoire circulaire

            - lՎnergie cinŽtique des Žlectrons

            - lÕaccŽlŽration des Žlectrons

 

II. LÕIONISATION

 

1. a. Pourquoi Žclaire-t-on les atomes dÕuranium ?

1. b. Quelles sont, dÕaprs le texte, les caractŽristiques du faisceau laser qui sont exploitŽes dans le procŽdŽ SILVA ?

1. c. Expliquer par une phrase pourquoi Ē le rendement industriel du sŽparateur Č dŽpend de la puissance du laser.

 

2. Les atomes dÕuranium 235 et 238 ont-ils les mmes Žcarts entre leurs niveaux dՎnergie ? Justifier votre rŽponse en vous aidant du texte.

 

3. a. Pour exciter un atome dÕuranium 235 pris dans son Žtat fondamental on peut utiliser une raie de longueur dÕonde 422,400 nm. Dans quel domaine du spectre ŽlectromagnŽtique ce rayonnement se situe-t-il  ?

3. b. Pour ioniser directement les atomes dÕuranium 235 lՎnergie des photons doit tre au moins Žgale ˆ 6,18 eV. Porter sur un diagramme dՎnergie de lÕatome dÕuranium 235, les diffŽrents niveaux intervenant dans cette question 3. On reportera sur ce diagramme les indications donnŽes sans procŽder ˆ aucun calcul supplŽmentaire.

 

4. Pour exciter lÕuranium 238 lՎnergie des photons est trs lŽgŽrement infŽrieure ˆ celle correspondant ˆ lÕexcitation de lÕuranium 235. LՎcart entre les longueurs dÕonde est de 25 pm. Quelle est la longueur dÕonde qui permettrait dÕexciter les atomes dÕuranium 238 ?

 

III. LA COLLECTE

 

1. Le champ Žlectrique accŽlŽrateur rŽgnant entre les plaques collectrices A et B est tel que les cations uranium 235 puissent tre collectŽs dans la lingotire placŽe sous B. Si ce champ est supposŽ uniforme, indiquer sur un schŽma sa direction et son sens. Quel doit tre le signe de la tension U = V- V?

2.  Pourquoi ne peut-on et ne cherche-t-on pas ˆ collecter de lÕuranium 235 pur dans ce procŽdŽ ?

 

 

 

 

 

 

 

 

        

Enrichissement de lÕuranium

 

 

question

compŽtences

 

I 1. a. Expliquer succinctement pourquoi les  Žlectrons issus dÕun canon ˆ Žlectrons peuvent vaporiser un mŽtal .

1. b. En nŽgligeant la vitesse des Žlectrons ˆ lÕentrŽe du canon, calculer lÕordre de grandeur de leur Žnergie cinŽtique et de leur vitesse ˆ la sortie du canon.

 

2. a. Entre le canon ˆ Žlectrons et le creuset, les Žlectrons traversent une rŽgion o rgne un champ magnŽtique B uniforme perpendiculaire ˆ leur trajectoire circulaire indiquŽe sur le schŽma. PrŽciser le sens du champ B.

2. b. Si lÕon double la valeur du champ magnŽtique les valeurs des grandeurs suivantes sont-elles modifiŽes ? Si oui, comment ? Justifier.

           - la vitesse des Žlectrons ˆ lÕarrivŽe dans le creuset

           - le rayon de la trajectoire circulaire

           - lՎnergie cinŽtique des Žlectrons

           - lÕaccŽlŽration des Žlectrons

 

 

 

Savoir associer un phŽnomne ˆ un modle descriptif.

 

Savoir Žnoncer le thŽorme de lՎnergie cinŽtique.

Savoir que le travail reu par une particule de charge q qui subit une diffŽrence de potentiel U est W= qU.

 

 

Conna”tre lÕexpression de la force subie par une particule chargŽe en mouvement dans un champ magnŽtique.

 

 

PrŽvoir lՎvolution dÕune situation lorsquÕon modifie lÕun des paramtres.

 

 

 

Savoir identifier les paramtres jouant un r™le dans un phŽnomne physique.

 

II. 1. a. Pourquoi Žclaire-t-on les atomes dÕuranium ?

1. b. Quelles sont dÕaprs le texte les caractŽristiques du faisceau laser qui sont exploitŽes dans le procŽdŽ SILVA ?

1. c. Expliquer par une phrase pourquoi Ē le rendement industriel du sŽparateur Č dŽpend de la puissance du laser.

 

2. Les atomes dÕuranium 235 et 238 ont-ils les mmes Žcarts entre leurs niveaux dՎnergie ? Justifier votre rŽponse en vous aidant du texte.

 

3. a. Pour exciter un atome dÕuranium 235 pris dans son Žtat fondamental on peut utiliser une raie de longueur dÕonde 422,400 nm. Dans quel domaine du spectre ŽlectromagnŽtique ce rayonnement se situe-t-il ?

 

 

 

3. b. Pour ioniser directement les atomes dÕuranium 235 lՎnergie des photons doit tre au moins Žgale ˆ 6,18 eV. Porter sur un diagramme dՎnergie de lÕatome dÕuranium 235, les diffŽrents niveaux intervenant dans cette question 3. On reportera sur ce diagramme les indications donnŽes sans procŽder ˆ aucun calcul supplŽmentaire.

 

4. Pour exciter lÕuranium 238 lՎnergie des photons est trs lŽgŽrement infŽrieure ˆ celle correspondant ˆ lÕexcitation de lÕuranium 235. LՎcart entre les longueurs dÕonde est de 25 pm. Quelle est la longueur dÕonde qui permettrait dÕexciter les atomes dÕuranium 238 ?

 

 

 

Conna”tre les caractŽristiques de la lumire laser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Connaitre les domaines de longueurs dÕondes des ondes ŽlectromagnŽtiques.

 

 

 

 

Ecrire un bilan ŽnergŽtique dans une interaction entre lumire et matire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III 1. Le champ Žlectrique accŽlŽrateur rŽgnant entre les plaques collectrices A et B est tel que les cations uranium 235 puissent tre collectŽs dans la lingotire placŽe sous B. Si ce champ est supposŽ uniforme, indiquer sur un schŽma sa direction et son sens. Quel doit tre le signe de la tension U = V- V?

2.  Pourquoi ne peut-on et ne cherche-t-on pas ˆ collecter de lÕuranium 235 pur dans ce procŽdŽ ?

 

 

Application de la relation fondamentale de la dynamique dans le cas dÕun champ Žlectrique uniforme.


Enrichissement de lÕuranium

 

rŽponse attendue

barme

commentaires

 

I. 1. a Lors du choc avec lÕuranium, les Žlectrons cdent tout ou partie de leur Žnergie cinŽtique : le mŽtal sՎchauffe. Si ce transfert dՎnergie par chaleur est suffisant la vaporisation du mŽtal peut se produire.

1. b. DÕaprs le thŽorme de lՎnergie cinŽtique, appliquŽ ˆ un Žlectron entre lÕentrŽe en E dans le canon et sa sortie en S, dans le rŽfŽrentiel Terre supposŽ galilŽen, on a la relation :  

EkS -  EkE = q UES = e

EkS = 30 keV

vE<< vS donc vS =  

vS  m.s-1.

 

2. a. F = q v  B , le tridre

 (F , q v, B) est direct donc B pointe Ē vers lÕavant de la feuille Č.

2. b. F. v = 0 donc le mouvement  des Žlectrons est uniforme dans le champ magnŽtique et v = vS  indŽpendante de B.

R = ; puisque v est inchangŽe et que B est doublŽ alors R est divisŽ par 2.

Ek inchangŽe comme v.

a = evB/ m donc si B est doublŽ, v Žtant inchangŽe, alors a est doublŽe.

 

0,25

 

 

 

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II. 1. a.Pour les exciter ou pour les ioniser en leur tansfŽrant de lՎnergie.

1. b. Faisceau monochromatique

faisceau puissant.

1. c. lL puissance du laser pour une longueur dÕonde  donnŽe est proportionnelle au nombre de photons Žmis par seconde: plus le nombre de photons Žmis est grand, plus la probabilitŽ dÕioniser des atomes dÕuranium 235 est grande.

 

2. DÕaprs le texte on  excite sŽlectivement lÕuranium 235 donc les deux isotopes nÕont pas les mmes Žcarts entre niveaux dՎnergie.

 

3. a. violet

 

 

 

 

 

 

 

3. b.

 

 

______      0 eV : ionisation

 

 

______       niveau excitŽ

  = 422,4 nm

______

              - 6,18 eV : fondamental

 

 

4.  E =  donc, ˆ la plus petite Žnergie correspond la plus grande longueur dÕonde :

 = 422,400 +0,025

 = 422,425 nm.

 

 

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0,5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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III. 1. Les cations sont chargŽs positivement et subissent une force F = q E dans un champ Žlectrique E. Si F.v, donc E.v  est positif les cations sont accŽlŽrŽs. Or E  est dirigŽ suivant les potentiels dŽcroissants donc UAB doit tre positif.

2. La collecte de lÕuranium 235 pur supposerait quÕaucun atome de 238 ne puisse atteindre les lingotires ce qui est impossible. DÕautre part le bon fonctionnement des centrales dÕaprs le texte nŽcessite un mŽlange ˆ 3,5 % en 235.

 

 

0,5

 

 

0,25

 

 

 

 

 

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