De
nos jours de nombreuses sources
dÕnergies sont la disposition de lÕhomme notamment lÕnergie
nuclaire, une nergie puissante et utilisable dans de nombreux domaines.
Cette
nergie sÕobtient aprs de multiple opration tel que lÕextraction de lÕuranium
et lÕenrichissement de celui ci. Ces oprations ncessitent de nombreux moyens
techniques et parfois complexe et un effort financiers important.
QuÕest ce que lÕnergie nuclaire ?
LÕnergie nuclaire
est localise dans les noyaux des atomes. Ces noyaux, 100 000 fois plus petits
que les atomes eux-mmes, sont constitus de particules plus lmentaires Š les
protons et les neutrons Š trs fortement lis entre eux. De mme que la liaison
des atomes en molcules est la source de lÕnergie chimique, la liaison des
protons et neutrons en noyaux par des forces nuclaires est la source de lÕnergie
nuclaire. Une raction nuclaire, en transformant les difices des noyaux
atomiques, sÕaccompagne ainsi dÕun dgagement de chaleur. CÕest ce mcanisme
qui produit au cĻur du Soleil, par fusion des noyaux dÕhydrogne en noyaux
dÕhlium, la chaleur qui sera ensuite rayonne. Dans les centrales
lectronuclaires, les scientifiques utilisent une autre raction nuclaire, la
fission des noyaux dÕuranium, qui les transforme chacun en deux autres noyaux
environ deux fois plus petits ; une partie de la chaleur produite est convertie
en lectricit.
QuÕest ce que lÕuranium enrichi ?
L'uranium naturel,
tel qu'il est extrait du sol, est constitu essentiellement de deux isotopes :
l'uranium 238 pour 99,3% et l'uranium 235 pour 0,7%. Or seule cette toute
petite fraction, l'uranium 235, donne lieu fission sous l'impact des neutrons
et constitue ainsi la source d'nergie des centrales nuclaires. On sait
raliser des ractions en chane avec de l'uranium naturel, au sein
d'empilements de graphite ou dans des cuves emplies d'eau lourde. Par contre,
les racteurs les plus rpandus dans le monde actuellement, qui utilisent l'eau
ordinaire (l'eau lgre) comme modrateur, ne peuvent fonctionner que si
l'uranium de leur combustible contient au moins 3 % d'uranium 235. Leur
alimentation ncessite donc d'augmenter au pralable la proportion de l'isotope
235 dans l'uranium.
Il est clair que ceci ne peut tre fait facilement, puisque, par dfinition,
des isotopes se comportent de faon identique dans toutes les ractions chimiques
aux quelles ils sont soumis. Il faut donc avoir recours des procds
physiques particuliers, tels que la diffusion gazeuse ou l'ultracentrifugation.
C'est l'opration d'enrichissement. Cette opration d'enrichissement qui
produit de l' uranium enrichi entre 3 et 5 % se fait en France l'usine
Georges Besse du Tricastin.
Il ne faut pas confondre cet uranium enrichi avec l'uranium trs enrichi (plus
de 90% d'uranium 235) utilis dans les armes nuclaires et fabriqu dans des
installations spcialises.
Ou trouve tÕon lÕuranium ?
L'uranium est prsent dans diffrents types de minerais, notamment
dans les massifs granitiques. A l'chelle de notre plante il est environ 50
fois plus abondant que le mercure et 1000 fois plus que l'or. Par contre, sa concentration
dans un gisement donn est gnralement faible, de l'ordre, sauf exception, du
%.
On l'extrait de carrires ciel ouvert ou de galeries souterraines. En France,
les gisements sont en voie d'puisement ou n'offrent pas actuellement de conditions
d'exploitation satisfaisantes conomiquement. Aujourd'hui les principaux
gisements exploits se situent au Niger, en Australie, au Canada et au
Kazakhstan. Des quantits importantes d'uranium existent dans l'eau des ocans.
Mais cet uranium ne pourrait tre extrait qu' des cots nettement plus levs
que les prix actuels.
Il ne faut pas confondre
cet uranium enrichi avec l'uranium trs enrichi (plus de 90% d'uranium 235)
utilis dans les armes et fabriqu dans des installations spcialises.
de lÕuranium
L'Uranium, l'tat naturel ou lgrement enrichi dans son
isotope 235, est le combustible des centrales nuclaires. Le plutonium, qui
rsulte de la fission et des transformations de l'uranium, peut tre galement
dfini comme un combustible nuclaire. Mais il est beaucoup moins utilis,
l'heure actuelle, que l'uranium.
Mtal gris et dur, l'uranium
est relativement rpandu dans l'corce terrestre.
1”)
LES DIFFRENTES TECHNIQUES
a.
Par
laser
b.
LÕultracentrifugation
c.
La
diffusion gazeuse
Introduction
Pour utiliser lÕuranium dans la
plupart des centrales nuclaires de puissance, on doit pralablement
lÕenrichir, cÕest--dire augmenter la proportion de lÕisotope 235 (lÕUranium
lÕtat naturel contient environ
99,3% dÕUranium 238 et 0,7% dÕUranium 235). Il faut que lÕuranium soit enrichi
3,5 % dÕUranium 235. Les principaux procds dÕenrichissement sont la
diffusion gazeuse dÕun compos chimique de lÕuranium travers une paroi
poreuse, lÕultracentrifugation (rotation grande vitesse dÕun cylindre
contenant un compos chimique gazeux de lÕuranium) et lÕenrichissement par
laser (illumination de la vapeur dÕuranium par un faisceau laser ajust pour
ioniser slectivement lÕisotope 235). Ce sont ces diffrentes techniques que
nous allons tudier et dvelopper dans cette partie.
a.
Par
laser (voir le schma la fin de cette partie.)
Les recherches sur le procd dÕenrichissement de
lÕuranium par laser ont t menes partir du milieu des annes 1980, en
parallle aux Etats-Unis (programme Avlis) . En France (programme SILVA ŠSparation Isotopique par
Laser de la Vapeur Atomique) Et au Japon, en vue de dvelopper une technologie
plus comptitive et moins consommatrice dÕnergie que la diffusion gazeuse,
procd mis en Ļuvre industriellement en France lÕusine Eurodif depuis 1979. L'enrichissement par laser est une technologie
trs complexe, Ēqui ne sera pas utilise industriellementČ, explique le
Commissariat l'nergie atomique (CEA) franais. Nous allons cependant
prsenter cette technique. Voici la description du projet SILVA dont les
recherches ont t effectues par le CEA et se sont acheves en 2003 :
Tout dÕabord la vaporisation de lÕuranium impose
que lÕuranium mtallique soit port 3000 ”C. On effectue ce chauffage
lÕaide dÕun canon lectrons dont on incurve le faisceau, afin quÕil atteigne
le lingot dÕuranium qui se trouve dans le creuset (voir schma).
Les atomes
dÕuranium qui sont mis dans un vide pouss se propagent jusquÕ une zone o
ils sont clairs (afin de les exciter ou pour les ioniser par transfert
dÕnergie) : soit on excite slectivement lÕuranium 235 en irradiant le gaz
lÕaide de flashes laser, puis on ionise les atomes excits souvent avec
dÕautres flashes laser, soit on ionise directement les atomes dÕuranium 235.
Cette manipulation est ralisable car, les deux isotopes : U235 U238
nÕont pas les mmes carts entre leurs niveaux dÕnergie. Les rglages en
longueur dÕonde doivent tre trs prcis (lÕcart entre les longueurs dÕonde
est de 25 pm). De plus, la puissance laser doit tre suffisante : le rendement
industriel du sparateur en dpend. Cette ionisation obtenue, lÕuranium U
devient lÕion U+, un champ lectrique attire donc les ions sur des
plaques collectrices chargs ngativement. Les lingotires comme la plaque de
toit sont une temprature suprieure 1100”C. Les mlanges dÕuranium 235 et
238 y sont recueillis lÕtat
liquide : mlange enrichi en 235 dans les lingotires situes sous les plaques
collectrices, mlange appauvri en 235 au niveau de la plaque de toit.
Dans ce procd, on ne cherche pas collecter de
lÕuranium 235 pur car cette collecte supposerait quÕaucun atome de 238 ne
puisse atteindre les lingotires ce qui est impossible. DÕautre part, le bon
fonctionnement des centrales ncessite un mlange 3,5% en 235.
Malgr avoir dmontrer la fiabilit de cette
technique, le CEA nÕa pas jug suffisant le dveloppement technologique du
procd SILVA pour garantir la comptitivit industrielle de lÕenrichissement
de lÕuranium. En effet, la mise au point du laser t jug trop coteuse.
Cependant, malgr le refus de produire cette
technique industriellement, le CEA a effectu des essais. En effet, quelque 200
kg dÕuranium enrichi teneur isotopique significative ont t produits en
novembre 2003, avec environ une tonne dÕuranium appauvri obtenue en parallle,
et lÕensemble des paramtres cls du procd ont t mesurs conformes aux
valeurs attendues.
La technique la plus en vue pour le moment reste
lÕultracentrifugation, technique que nous allons maintenant expliquer.
Ė noter que le canon lectrons projette des
lectrons sur le lingot dÕuranium afin de le faire chauffer. Ce canon est
aliment par une tension continue U telle que lUl=30 kV. Ainsi quÕune vitesse
dÕenviron 108 m.s-1
b.
Par
ultracentrifugation
LÕultracentrifugation
est la technique la plus en vue pour le moment. En effet, la technique par
laser, comme nous lÕavons explique au-dessus, ne sera pas, pour le moment,
utilise industriellement et, la technique par diffusion gazeuse va tre arrt
comme nous le verrons dans la partie suivante.
Cette
technique t applique pour la premire fois par en 1935 par M.Beams, la
sparation des isotopes de chlore. Il faut cependant attendre les annes
1958-1960 pour voir un dveloppement significatif de lÕultracentrifugation.
LÕultracentrifugation a pour but dÕutiliser la
force centrifuge pour sparer, compte tenu de leur masse diffrente, les
isotopes 238 et 235 de l'uranium. En effet, lÕuranium 235 est moins lourd que
lÕuranium 238, comme lÕindique leur nom ces deux isotopes on des masses
respectives de 235 et 238 g.mol-1 . Cette technique est ralise
lÕintrieur dÕun bol tournant grande vitesse. LÕhexafluorure dÕuranium (UF6)
(uranium sous forme gazeuse) est introduit a lÕintrieur du bol, un effet de
cascade est combin avec la vitesse du bol. Ce bol tournant est appel
centrifugeuse. Ces machines ont la particularit de consomme trs peu
dÕnergie. Compte tenu de leurs tailles diffrentes les atomes dÕuranium 238
(les plus lourds) sont situs le plus gauche dans la centrifugeuse et les
atomes dÕuranium 235 sont situs le plus au centre de la centrifugeuse. On peut
donc rcuprer facilement les atomes dÕuranium 235.
Cette technique est de plus en plus utilise, en
effet le gouvernement dcid que lÕultracentrifugation serait la technique
qui remplacerait la technique par diffusion gazeuses dans un futur proche.
CÕest cette technique que nous allons maintenant
expliquer.
c. Par diffusion gazeuse
La
technique par diffusion gazeuse est une des plus anciennes techniques de
sparation, utilis ds 1920 par Lindemann, Aston et Harkins, puis par Hertz en
1932 pour sparer les isotopes du non. Cette technique fut applique
lÕuranium en 1943 aux Etats-Unis, elles assure aujourdÕhui 98% de la capacit
dÕenrichissement mondial et possde donc les rfrences industrielles les plus
compltes.
Ce
procd tire parti du passage prfrentiel des molcules les plus lgres dÕun mlange
gazeux travers une paroi poreuse dont le diamtre des pores est petit par
rapport au libre parcours moyen des molcules. Le compos utilis est
lÕhexafluorure UF6 , gazeux la pression atmosphrique au-dessus de
56”C, relativement stable mais corrosif et ragissant avec les composs
hydrogns, et de surcrot toxique. Les atomes dÕuranium 235 tant moins gros
que ceux de 238, ils arrivent plus rapidement en haut de la
Ē chemine Č utilise par cette technique. Les usines charges de cette
technique travaillent une temprature assez leve, de lÕordre de 100
150”C, pour viter la cristallisation de lÕhexafluorure, cela pose donc de
nombreux problmes de conditionnement et de ventilation, il en rsulte une trs
forte consommation dÕnergie de lÕordre de 2500kWh. LÕusine principale charge
de cette technique est lÕusine Georges Besse, usine qui arrive au terme de son
tat de fonctionnement et qui va tre ferme par le gouvernement dans les
annes venir. Cette technique est de plus en plus remplace au profit de
lÕultracentrifugation.
L'Uranium, l'tat naturel ou lgrement enrichi dans son
isotope 235, est le combustible des centrales nuclaires. Le plutonium, qui
rsulte de la fission et des transformations de l'uranium, peut tre galement
dfini comme un combustible nuclaire. Mais il est beaucoup moins utilis,
l'heure actuelle, que l'uranium.
Mtal gris et dur, l'uranium
est relativement rpandu dans l'corce terrestre.
Enrichissement de
lÕuranium ( 6 points )
Pour cet
exercice lÕusage des calculatrices
est interdit
LÕuranium
naturel est un mlange dÕisotopes constitu 99,3 % dÕuranium 238. LÕuranium
235, le seul qui soit susceptible de subir la fission, ne correspond quÕau 0,7
% restant. Pour le bon fonctionnement des centrales nuclaires, il est donc
ncessaire dÕenrichir lÕuranium naturel en uranium 235 en faisant passer le
pourcentage de ce dernier 3,5 %.
Le texte
ci-dessous dcrit le nouveau procd SILVA, Sparation Isotopique par Laser sur
de la Vapeur Atomique.
Tout
dÕabord la vaporisation de lÕuranium impose que lÕuranium mtallique soit port
3000 ”C . On effectue ce chauffage lÕaide dÕun canon lectrons dont on
incurve le faisceau, afin quÕil atteigne le lingot dÕuranium qui se trouve dans
le creuset (voir schma).
Les
atomes dÕuranium qui sont mis dans un vide pouss se propagent jusquÕ une
zone o ils sont clairs : soit on excite slectivement lÕuranium 235 en
irradiant le gaz lÕaide de flashes laser, puis on ionise les atomes excits
souvent avec dÕautres flashes laser, soit on ionise directement les atomes
dÕuranium 235. Les rglages en longueur dÕonde doivent tre trs prcis et la
puissance laser doit tre suffisante : le rendement industriel du sparateur en
dpend.
Cette
ionisation obtenue, un champ lectrique attire sur des plaques collectrices les
cations forms. Les lingotires comme la plaque de toit sont une temprature
suprieure 1100”C. Les mlanges dÕuranium 235 et 238 y sont recueillis lÕtat liquide : mlange
enrichi en 235 dans les lingotires situes sous les plaques collectrices,
mlange appauvri en 235 au niveau de la plaque de toit.
Le
prototype utilise un canon lectrons dans lequel la haute tension continue U
acclratrice des lectrons est telle que = 30 kV
Donnes
complmentaires : masse de
lÕlectron m = 9,110
kg
charge lmentaire e
= 1,610
C
Remarque :
malgr la vitesse leve des lectrons, on admettra que les relations de la
mcanique classique leur sont applicables.
I. LA
VAPORISATION
1. a.
Expliquer succinctement pourquoi les lectrons issus dÕun canon lectrons
peuvent vaporiser un mtal .
1. b. En ngligeant la vitesse
des lectrons lÕentre du canon, calculer lÕordre de grandeur de leur nergie
cintique et de leur vitesse la sortie du canon.
2. a. Entre
le canon lectrons et le creuset, les lectrons traversent une rgion o
rgne un champ magntique B uniforme perpendiculaire leur trajectoire
circulaire indique sur le schma. Prciser le sens du champ B.
2. b. Si
lÕon double la valeur du champ magntique les valeurs des grandeurs suivantes
sont-elles modifies ? Si oui, comment ? Justifier.
-
la vitesse des lectrons lÕarrive dans le creuset
-
le rayon de la trajectoire circulaire
-
lÕnergie cintique des lectrons
-
lÕacclration des lectrons
II. LÕIONISATION
1. a. Pourquoi claire-t-on les
atomes dÕuranium ?
1. b. Quelles sont,
dÕaprs le texte, les caractristiques du faisceau laser qui sont exploites
dans le procd SILVA ?
1. c. Expliquer par une
phrase pourquoi Ē le rendement industriel du sparateur Č dpend de
la puissance du laser.
2. Les atomes dÕuranium
235 et 238 ont-ils les mmes carts entre leurs niveaux dÕnergie ? Justifier
votre rponse en vous aidant du texte.
3. a. Pour exciter un
atome dÕuranium 235 pris dans son tat fondamental on peut utiliser une raie de
longueur dÕonde 422,400 nm. Dans quel domaine du spectre lectromagntique ce
rayonnement se situe-t-il ?
3. b. Pour ioniser
directement les atomes dÕuranium 235 lÕnergie des photons doit tre au moins
gale 6,18 eV. Porter sur un diagramme dÕnergie de lÕatome dÕuranium 235,
les diffrents niveaux intervenant dans cette question 3. On reportera sur ce
diagramme les indications donnes sans procder aucun calcul supplmentaire.
4. Pour exciter lÕuranium
238 lÕnergie des photons est trs lgrement infrieure celle correspondant
lÕexcitation de lÕuranium 235. LÕcart entre les longueurs dÕonde est de 25
pm. Quelle est la longueur dÕonde qui permettrait dÕexciter les atomes
dÕuranium 238 ?
III. LA COLLECTE
1. Le champ lectrique
acclrateur rgnant entre les plaques collectrices A et B est tel que les
cations uranium 235 puissent tre collects dans la lingotire place sous B.
Si ce champ est suppos uniforme, indiquer sur un schma sa direction et son
sens. Quel doit tre le signe de la tension U = V
- V
?
2. Pourquoi ne peut-on et ne cherche-t-on
pas collecter de lÕuranium 235 pur dans ce procd ?
Enrichissement
de lÕuranium
question |
comptences |
I 1. a. Expliquer
succinctement pourquoi les lectrons issus dÕun canon lectrons
peuvent vaporiser un mtal . 1. b. En ngligeant la
vitesse des lectrons lÕentre du canon, calculer lÕordre de grandeur de
leur nergie cintique et de leur vitesse la sortie du canon. 2. a. Entre le canon
lectrons et le creuset, les lectrons traversent une rgion o rgne un
champ magntique B uniforme perpendiculaire leur trajectoire circulaire
indique sur le schma. Prciser le sens du champ B. 2. b. Si lÕon double la
valeur du champ magntique les valeurs des grandeurs suivantes sont-elles
modifies ? Si oui, comment ? Justifier. -
la vitesse des lectrons lÕarrive dans le creuset -
le rayon de la trajectoire circulaire -
lÕnergie cintique des lectrons -
lÕacclration des lectrons |
Savoir associer un
phnomne un modle descriptif. Savoir noncer le
thorme de lÕnergie cintique. Savoir que le travail
reu par une particule de charge q qui subit une diffrence de potentiel U
est W= qU. Connatre lÕexpression
de la force subie par une particule charge en mouvement dans un champ
magntique. Prvoir lÕvolution
dÕune situation lorsquÕon modifie lÕun des paramtres. Savoir identifier les
paramtres jouant un rle dans un phnomne physique. |
II. 1. a. Pourquoi
claire-t-on les atomes dÕuranium ? 1. b. Quelles sont
dÕaprs le texte les caractristiques du faisceau laser qui sont exploites
dans le procd SILVA ? 1. c. Expliquer par une
phrase pourquoi Ē le rendement industriel du sparateur Č dpend de
la puissance du laser. 2. Les atomes dÕuranium
235 et 238 ont-ils les mmes carts entre leurs niveaux dÕnergie ? Justifier
votre rponse en vous aidant du texte. 3. a. Pour exciter un
atome dÕuranium 235 pris dans son tat fondamental on peut utiliser une raie
de longueur dÕonde 422,400 nm. Dans quel domaine du spectre lectromagntique
ce rayonnement se situe-t-il ? 3. b. Pour ioniser
directement les atomes dÕuranium 235 lÕnergie des photons doit tre au moins
gale 6,18 eV. Porter sur un diagramme dÕnergie de lÕatome dÕuranium 235,
les diffrents niveaux intervenant dans cette question 3. On reportera sur ce
diagramme les indications donnes sans procder aucun calcul
supplmentaire. 4. Pour exciter
lÕuranium 238 lÕnergie des photons est trs lgrement infrieure celle
correspondant lÕexcitation de lÕuranium 235. LÕcart entre les longueurs
dÕonde est de 25 pm. Quelle est la longueur dÕonde qui permettrait dÕexciter
les atomes dÕuranium 238 ? |
Connatre les
caractristiques de la lumire laser. Connaitre les domaines
de longueurs dÕondes des ondes lectromagntiques. Ecrire un bilan
nergtique dans une interaction entre lumire et matire. |
III 1. Le champ lectrique acclrateur rgnant
entre les plaques collectrices A et B est tel que les cations uranium 235
puissent tre collects dans la lingotire place sous B. Si ce champ est
suppos uniforme, indiquer sur un schma sa direction et son sens. Quel doit
tre le signe de la tension U 2.
Pourquoi ne peut-on et ne cherche-t-on pas collecter de lÕuranium
235 pur dans ce procd ? |
Application de la
relation fondamentale de la dynamique dans le cas dÕun champ lectrique
uniforme. |
Enrichissement
de lÕuranium
rponse attendue |
barme |
commentaires |
I. 1. a Lors du choc avec lÕuranium, les
lectrons cdent tout ou partie de leur nergie cintique : le mtal
sÕchauffe. Si ce transfert dÕnergie par chaleur est suffisant la
vaporisation du mtal peut se produire. 1. b. DÕaprs le thorme de lÕnergie
cintique, appliqu un lectron entre lÕentre en E dans le canon et sa
sortie en S, dans le rfrentiel Terre suppos galilen, on a la relation :
EkS - EkE = q UES
= e EkS = 30 keV vE<< vS donc vS
= vS 2. a. F = q v (F , q v, B) est direct donc B pointe Ē vers
lÕavant de la feuille Č. 2. b. F. v = 0 donc le
mouvement des lectrons est
uniforme dans le champ magntique et v = vS indpendante de B. R = Ek inchange comme v. a = evB/ m donc si B est doubl, v tant
inchange, alors a est double. |
0,25 0,5 0,5 0.25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 |
|
II. 1. a.Pour les exciter ou pour les ioniser en
leur tansfrant de lÕnergie. 1. b. Faisceau monochromatique faisceau puissant. 1. c. lL puissance du laser pour une longueur
dÕonde donne est
proportionnelle au nombre de photons mis par seconde: plus le nombre de
photons mis est grand, plus la probabilit dÕioniser des atomes dÕuranium
235 est grande. 2. DÕaprs le texte on excite slectivement lÕuranium 235 donc les deux isotopes
nÕont pas les mmes carts entre niveaux dÕnergie. 3. a. violet 3. b. ______ 0 eV : ionisation ______ niveau excit
______
- 6,18 eV : fondamental 4.
E =
|
0,25 0,5 0,5 0,25 0,25 0,5 0,25 |
|
III. 1. Les cations sont chargs positivement et
subissent une force F = q E dans un champ lectrique E. Si F.v, donc E.v est positif les cations sont acclrs.
Or E est dirig suivant les potentiels
dcroissants donc UAB doit tre positif. 2. La collecte de lÕuranium 235 pur supposerait
quÕaucun atome de 238 ne puisse atteindre les lingotires ce qui est
impossible. DÕautre part le bon fonctionnement des centrales dÕaprs le texte
ncessite un mlange 3,5 % en 235. |
0,5 0,25 |
|